Testa Grisa

Départ bien matinal – nous sommes partis de Bourg-St-Bernard à 7h30 déjà. Après une « mise en jambe » sur des pistes menant au refuge au Plan de Jeu et plus loin sous l’ancien téléski, la pente se redresse sérieusement. Le « sentier », non balisé et même pas indiqué sur les cartes, est quasi non-existant. Nous montons un éperon plus ou moins herbeux (mais avec l’herbe mouillée), heureusement à l’ombre. Après 2 heures environ et quelque 800 m de dénivelé, nous sommes au soleil et trouvons des terrains nettement moins raides. Nous suivons de moraines et des champs de neige pas trop dure jusqu’au Col d’Annibal, en se balançant parfois sur des blocs de rocher instables. Au col situé sur la frontière italienne nous sommes surpris par une muraille de pierres, certainement érigée pour s’abriter du vent et peut-être comme abri pour des moutons. L’arête menant au sommet nous semblant assez fastidieuse avec des rochers et des gendarmes instables, nous descendons quelques mètres vers le nord pour la contourner. Bientôt nous nous trouvons sur l’éperon nord un peu au-dessous du sommet de la Testa Grisa. Apéro et pique-nique à l’abri du vent. Panorama extraordinaire de la Grivola au sud jusqu’aux Diablerets au nord, mais c’est surtout le massif du Mont Blanc qui nous impressionne en dominant l’horizon! On peut aussi discerner non seulement nos voitures mais aussi les toits de l’hospice du Gd-St-Bernard. A l’est, l’imposant face du Mont Vélan. A la descente un raccourci (mal choisi?) exige de passer quelques mètres de talus et éboulis raides et assez scabreux, avant de nous retrouver sur la voie de la montée. La végétation était heureusement déjà sèche. Beaucoup de marmottes en vue partout. L’arrêt « bière » au Napoléon à Bourg-St-Pierre, où 4 participants sur 8 ont choisi un café glacé. Une belle course, insolite en été, qui nous a laissé de beaux souvenirs. 10 km, 1150 m de dénivelé, 6½h de marche.