Randonnées alpines
Bec Rond
18 juillet 2023
Entre Orsières et La Fouly, il y a le Val Ferret, petit frère des Vals de Bagnes et d’Entremont. A l’ouest de la Drance de Ferret c’est un coin pour alpinistes avec cabanes, glaciers et crampons. A l’est, entre la Combe de l’Aa et le Val Ferret, quelques sommets plus modestes mais dans un environnement superbe et sauvage. C’est là qu’est le Bec Rond. Cette course avait été programmée en 2022 mais en raison de coupes de bois, elle a été reportée à cette année.
Val Ferret
20 juillet 2023
PROGRAMME:
Parking à La Seiloz, après Prayon, et montée le long du torrent Idroz. La pente se redresse dans la Combe Bertholet. En haut c’est vraiment raide, la marche est plus difficile et une bonne technique est nécessaire. On arrive sur un plateau près du Roc de l’Oiseau 2522m. La traversée Roc de l’Oiseau – Bec Rond est aventureuse car les marques sont rares (voire effacées par l’Office du Tourisme!). On suit les traces de sentier du Bec Rond jusqu’à Téjeur 2258m où commence la descente vers la vallée. Passage près de l’écurie de la Sasse et traversée du torrent Tollent. Après une courte remontée on reste plus ou moins à plat jusqu’à L’Averne, puis descente au parking.
ATTENTION:
Dénivelée importante. Course destinée à un petit groupe bien entraîné et motivé.
Cette course cotée T3+ est faite en parallèle avec celle T2 au val d'Anniviers (Tignousa - Rothorn - Bella Tola), Marc-Alain chef de course.
Matériel:
Standard pour randonnées alpines "sérieuses": bons souliers rigides, bâtons.
COUP D'OEIL
C’est un commando, «bien entraîné et motivé» comme le demande le descriptif, qui entame la montée. Les 1000 mètres sont avalés en 2h et demie, malgré un dernier tronçon vraiment très raide. La partie supérieure à travers un district franc fédéral (flore intéressante) se déroule sur un ancien sentier dont les marques, déjà rares, ont été peintes en gris. Comme le sentier disparaît dans de larges portions, la progression « à tâtons » demande de fréquents contrôles avec le GPS (« on est trop à droite ! »). La descente, agrémentée de quelques grêlons, est beaucoup moins raide que la montée. Elle est agréable mais très longue (5 km). Le chef de course ayant été nourri et soigné par le commando et se sentant coupable de quelques errements d’itinéraire a offert le verre de l’amitié. 8 heures dans l’alpe et plus de 1300 m de dénivelée : une randonnée alpine éprouvante. Mais quelle course !
