Randonnées alpines
Col de Chaude – Pas à l’Âne
04 juillet 2023
Dans des lieux rapprochés, mais peu courus, cette excursion nous mène dans une région peu fréquentée, hors des chemins battus.
Exceptionnellement, elle commence par une descente de 500 m depuis le col de Chaude (1622 m) jusqu’au fond du vallon de l’Hongrin à la Vuichoude d’En Bas (1102 m). De là, nous remontons d’abord jusqu’au barrage double de l’Hongrin (1250 m). Un grand flanc coteau sur le barrage et le long du lac permettent de se reposer un peu avant d’attaquer la montée au Pertuis d’Aveneyre (1846 m) pour replonger vers le Grand Tour (1630 m) dans le vallon de la Tinière et de regagner le col de Chaude.
L’ensemble du parcours est facile (T2), mais il y a deux ou trois passages courts qui méritent la qualification T3.
Hongrin
06 juillet 2023
PROGRAMME:
Départ de Vevey à 8h pour arriver sous le col de Chaude au virage de la route à 1577m vers 8h45. Nous passons le col. Serrez les freins (et les chaussures) pour la descente. Puis prenez courage pour la première partie de la remontée jusqu’au barrage : 150 m. Nous pique-niquerons probablement au-dessus du lac, au bord de la rivière du Petit Hongrin vers 1300 m. Pour prendre des forces, beaucoup de forces, pour la 2e partie de la remontée : 520 m. Le tout est un peu long, et comprend 930 m de dénivelé positif et négatif. Il y a aussi malheureusement certains tronçons sur route goudronnée : merci l’armée !
PRIX:
9 Fr
COUP D'OEIL
7 rescapés se retrouvent au Col de Chaude pour un faux-départ en direction de l’Hongrin. Mais Olivier réalise qu’il y a des tirs à la place d’armes et que le chemin prévu sera probablement interdit. Ni une, ni deux, nous décidons de monter au Pertuis d’Aveneyre voir la situation, et de décider alors de la suite. Comme on entend depuis là haut des tirs au fusil et au canon, ce n’est effectivement pas une option de descendre vers le lac. Nous optons pour un itinéraire sur l’arête qui sépare le vallon de la Tinière de celui des Agites : Pointe à l’Aiguille (en option), Malatraix et Pas à l’Âne. On a de là-haut une vue superbe sur le Léman de Montreux au Jura. La flore est aussi très vairée et coloréee en cette fin de printemps montagnard.
Au Pas, les choses se gâtent : le sentier qui descend sur Auféru est scabreux, très pentu, humide et boueux, et comporte un passage avec une chaîne. Un très grand BRAVO à Elena qui avec l’aide de Rupert a courageusement maîtrisé la difficulté. Il faut dire que la moindre glissade aurait pu avoir des conséquences graves. Vu la situation, personne n’a eu l’occasion de faire des photos, trop occupés à regarder où poser les pieds et comment tenir son équilibre. Le groupe a fait preuve d’une solidarité exemplaire qui nous a permis de terminer en beauté. Heureusement la fin de la course était sur un chemin carrossable. et les chauffeurs sont allés chercher les voitures pour nous économiser 250 m de montée.
