Crêt de la Neige

Les quatre voitures se sont bien retrouvées au Tiocan, 860 m, parking/belvédère au-dessus de Thoiry, malgré l’avancement de l’heure de départ d’une heure, pour réduire les problèmes de circulation. Le retard d’une quinzaine de minutes d’une des voitures ne pouvait pas être attribué à la circulation!
Départ à pied juste avant les 9 heures, sentier caillouteux, soutenu, parfois raide, dans l’ombre de la forêt mais dans une ambiance humide et lourde; certains participants ont bien transpiré! Les premiers 500 mètres de dénivelé sont faits en 1 heure 15. A la sortie de la forêt, il y a une petite brise rafraîchissante et très bienvenue, et une route agricole nous amène à la ferme Thoiry Devant, en passant deux gouilles quasi à sec mais pleines de têtards.
Plus tard, grande surprise – le « Refuge de Curson » n’est point un refuge mais est clôturé pour abriter de nombreux moutons, un panneau nous indique qu’il faut contourner le domaine, 2-3 grands chiens blancs aboient très fort et un homme assez distant parmi les moutons nous gesticule de redescendre à droite pour rester hors de la clôture. Le chef de course ne voulant pas perdre du dénivelé durement acquis a choisi l’autre direction, en montant sans sentier mais en suivant parfois des vieilles traces (de moutons?) dans un terrain pas trop difficile à l’aide du GPS, en traversant de belles prairies pleines de fleurs, pour déboucher à la fin sur le GR Balcon du Léman à moins de 100 m du sommet! Quelques mètres de rocher est on y est, sur le Crêt de la Neige, 1720 m, le plus haut sommet du Jura! Il est seulement 11.30 mais d’un commun accord tout le monde s’assied pour le pique-nique, agrémenté par des bouteilles amenées par Bernard et Jan. A la fin, photo du groupe au complet grâce à un autre randonneur qui passait au bon moment.
Encore 30-35 minutes sur un sentier très agréable, mais qui incluait quand même encore plus de 100 m de montée en total, nous ont déposés sur Le Reculet, 1718 m, avec son énorme croix en fer forgé, notre deuxième sommet. Les bouteilles sont sorties encore une fois pour le fêter dignement. En effet, Bernard et Jan avaient encore du liquide dans leurs bouteilles! Un grand merci à ces deux « porteurs » de vin.
Ne voulant pas arriver sur l’autoroute de retour trop tard, le chef de course s’empressait de partir. Une descente sur un autre sentier dans un paysage de toute beauté jusqu’à l’entrée dans la forêt et notre chemin de montée. On a pu éviter les parties trop raides et caillouteuses. Finalement nous prenons nos bières, panachés et autres en France, dans la terrasse du bistro Ô Brasseur au sud-est du centre de Saint-Genis-Pouilly, à quelques centaines de mètres de la frontière suisse à Meyrin. Grand merci à Marc-Alain qui a offert ces consommations.
En tout: dénivellation positive 1000 m, distance 10,5 km. Temps de marche 4½ à 5 heures.