Fenêtre d’Arpette

Les prévisions météorologiques ont donné du fil à retordre à la cheffe de course :  après un lundi pluvieux, on pouvait espérer des éclaircies mardi. Mais comme on le sait, après une grosse pluie en montagne, les nuages peuvent s’accrocher un bon moment avant de se dissiper et on risque de se promener la plupart du temps dans un brouillard épais. Mais la chance a été de notre côté pendant toute la journée et très vite les premiers coins de ciel bleu apparaissaient. Les bandes de brouillard se déplaçaient constamment nous montrant tour à tour les montagnes environnantes. Après les premiers 700 m de dénivellation plutôt faciles, les 21 randonneurs et randonneuses ont courageusement attaqué le grand pierrier, puis le zigzagues de la dernière pente bien raide. Même en septembre, l’engouement pour la Fenêtre d’Arpette qui fait partie du Tour du Mont Blanc était juste incroyable : nous avons eu de la peine à trouver de la place pour tout le monde entre les groupes de Taiwanais, d’Américains, de Français et j’en passe. Soudainement, un petit vent s’est levé dévoilant le glacier du Trient et la vue en direction de l’ouest. En fait, le vent a poussé le brouillard vers l’est cachant le chemin de notre descente. Après le pique-nique, la visibilité a été à nouveau parfaite pour entamer le retour sous le soleil. Au cours des 1050 m de descente plusieurs personnes ont posé la question : on est vraiment monté tout ça ce matin ? Mais oui, nous avons bien marché et nous sommes arrivés un peu après 15h au Relais d’Arpette. Après un dernier effort pour Elena et Claudia qui ont fait les serveuses (car l’après-midi on doit passer ses commandes au bar et chercher soi-même les boissons), on a pu partager tranquillement le verre de l’amitié. Un grand merci à Mariuca qui a offert les consommations, à Jan pour les bouteilles du sommet et à toute l’équipe pour le partage d’une belle journée.