Via ferrata
Via Ferrata Tête aux Chamois et Cascade du Dar (Pillon) 2021
24 septembre 2021
Nous montons en voiture au col du Pillon. Le téléphérique de Glacier 3000 nous mène à sa station intermédiaire, d’où nous devons redescendre pour attaquer la voie. Elle commence par une grande traversée, ce qui ne veut pas dire facile pour autant. Cotation K4. Voir le site « viaferrata.com ».
Redescendus en téléphérique (ou vous préférez à pied : 1000 m de déniv), nous allons si nous sommes encore en forme nous attaquer à une via qui a l’air plus facile parce qu’elle est plus ou moins horizontale, mais il y a des dévers ! Vous savez ce que cela veut dire : ça tire sur le bras pendant que l’on passe les mousquetons ! Michel Progin me l’a vantée, et je me plie bien volontiers à son conseil. Vidéo : https://www.glacier3000.ch/fr/activites/randonnees/via-ferratas-escalade/via-ferrata-tete-au-chamois.
08h00 Parking Reller ou programmé
PROGRAMME:
Tête aux Chamois : Longueur 800 m, dénivelé 50 m. 2 à 3 h.
Cascade du Dar : Longueur 400m, dénivelé 70 m. 1 h 30.
PRIX:
Téléphérique 28 Fr. AR avec demi-tarif
Voiture : 15 Fr
Matériel:
Baudrier avec mousquetons, longe, casque, gants
COUP D'OEIL
Ce programme a été avancé au 24 septembre au vu des inscriptions peu nombreuses.
Par un temps splendide, mais un peu froid au début, nous 3 mousquetaires Peter Bugmann, Christian Frugier et Olivier de Rham sommes montés à la station intermédiaire du téléphérique de Glacier 3000. De là, une descente de 15 minutes mène au départ de la voie de la Tête aux Chamois, qui est entièrement dans l’ombre. Après une longue traversée d’une heure (en fait, on monte, on descend, on traverse…), il ne nous a fallu que 20 minutes pour sortir de la voie au plein soleil, près de la cabane des Diablerets. Les circonstances étaient parfaites pour un pique-nique sur la crête.
Bien requinqués, revenus au col avec le téléphérique, nous descendons pour aller trouver la voie de la Cascade du Dard par une petite promenade à travers prés. L’humidité est forte et la paroi ici aussi entièrement à l’ombre. Nos semelles sont grasses, les fers sont lisses : attention à la glissade. Surtout que les arceaux et marches ont espacés, et souvent on marche sur le rocher directement. Le premier mur est prometteur, et la suite tient les promesses. Bien que entièrement horizontale, cette voie reste difficile et requiert une attention très soutenue. Nous pensons à Michel Progin qui l’a déjà faite, ce qui nous rassure. La tyrolienne finale est hors d’état à cause de l’avalanche de cet hiver. De toute façon nous ne l’aurions pas faite. Mais le sentier de sortie est lui aussi boueux, raide et glissant.
Une belle soif d’émotions est alors étanchée au bistrot du col du Pillon.